THE CLAMPS : Live Report @ le Brin de Zinc de Barberaz (Savoie) – Jeudi 25 Avril 2024

Ce soir, je pars en virée pour aller voir THE CLAMPS au Brin de Zinc de Barberaz. Comme la voie  rapide en bas de chez moi est fermée, je suis obligé de me coltiner toute la traversée de la ville et de ses centaines de feux !

Malgré un parcours semé d’embuches tricolores, j’arrive au BDZ pile poil pour le premier morceau des CLAMPS. Le groupe, créé en 2012, est un Power Trio Stoner qui nous vient de Bergame en Italie. Il effectue actuellement quelques dates pour défendre son nouvel album « Megamouth » sorti en janvier, soit 6 ans d’écart avec leur précédent opus.

Le line up qui se produit devant nous ce soir est composé des trois membres d’origine : BEN qui assure le chant et la guitare, BELY qui officie  à la basse et MARCY leur copain batteur.

Si la salle est assez loin d’être pleine, ce sont quand même une bonne cinquantaine de personnes qui se sont déplacées pour venir assister à leur concert.

Et dès le début, ça sonne fort et ça envoie grave ! Les CLAMPS ne s’encombrent pas de détours et vont directement à l’essentiel avec des morceaux qui nous font bouger la tête et un peu les pieds aussi. Le son est impeccable, en revanche pour les lights, on a droit à une lumière Bleu Violet Rouge Fumée et comme tout le monde pourra vous le dire, dur pour  faire de bonnes photos – mais ouf, je ne m’en sors pas trop mal !

Les CLAMPS déroulent leur concert avec un stoner bien gras qui envoie du steak. Ca sonne bien Speed Rock (presque Punk parfois dans l’énergie) à la MOTORHEAD, HELLACOPTERS et consorts grâce, entre autres, à la Rickenbacker de BELY.

Tout le monde est conquis par ce groupe qui après avoir fini son set revient pour nous en jouer une petite dernière. Pour ma part, j’ai passé une bonne soirée, bien énergique comme je les aime. Merci le Brin de Zinc !

LOCOMUERTE + KPTN N3MO : Live Report @ le Brin de Zinc de Barberaz (Savoie) – Samedi 20 avril 2024

LOCOMUERTE @ le Brin de Zinc

Changement radical de style après mon dernier passage au Brin de Zinc puisque ce soir, je ne vais pas voir du Blues, mais du Thrash Punk Crossover Chicanos originaire d’île de France et portant le doux nom de LOCOMUERTE. Ils sont accompagnés ce soir par un groupe de Metal Electro Hip-Hop venu, lui, de Belley dans l’Ain et qui s’appelle KPTN N3MO. Mon copain de concert étant indisponible et surtout réfractaire à ce genre de musique, c’est avec ma moitié que je me retrouve à Barberaz, pour assister à ce concert. Je suis conscient que, étant donné le style pratiqué des groupes de ce soir, les spectateurs seront bien agités. Comme l’armure médiévale de mon précédent concert m’avait été refusée, ce coup-ci je prends d’autres précautions. Je suis habillé comme un footballeur américain, coudières, jambières, épaulières… Evidemment, pas folle la guêpe, je ne prends pas le casque. Comment chérie ? Je ne peux pas y aller comme ça ? Bon, d’accord, mais si à la fin du concert je suis mort, je viendrais hanter tes nuits. lol.

Une fois rhabillé correctement, nous partons en duo, direction la Savoie voisine, et arrivons rapidement sur place. Ma fille étant prudente est restée à la maison. Bien lui en a pris ? Ça, je ne le saurais qu’à la fin du concert.

Une fois sur place, je retrouve quelques habitués du BDZ et papote avec les copains du prochain concert et de l’absence de mon « co-concerteur ». Je remarque que, contrairement à ce que je pensais avant de venir, pas mal de spectateurs se sont déplacés. Ce n’est pas plein, mais nous n’en sommes pas loin. C’est vraiment cool. Ma femme se planque sur un côté, ce sera mieux pour prendre des photos et m’épauler dans la future rédaction de ce report, et moi, n’écoutant que mon courage, je me place devant la scène.

KPTN M3MO @ le Brin de Zinc

Les lumières se font pâles et le premier groupe investit les planches. Il est 21h15 et le batteur lance une intro. D’un coup les lumières se rallument sur le groupe et les musiciens entament leur premier morceau. Une guitariste, MARIE, aux longues dreadlocks, un cogneur habité, K-MIKAZ, bâti comme il se doit et un bassiste, MATT, tout sourire, sans compter sur le look impressionnant du KPTN N3MO, YANN MONET, c’est ainsi que se compose ce projet de fusion Metal-Hip-Hop qui s’articule autour de l’univers de la piraterie des temps modernes inspiré de Jules Verne.

“Bonsoir le BDZ, est-ce que vous allez bien ?”, interpelle le leader, une fois son casque enlevé, avec une voix me rappelant celle de REUNO le chanteur de LOFOFORA. Dès le premier titre “Bâteau Fantôme”, le ton est donné. Nous sommes dans du Nu Metal très (trop ?) électro.

Personnellement j’apprécie la musique du groupe et rentre assez facilement dans leur jeu. Le set est intéressant, et les morceaux sont bien construits. Leur groove en fusion ne me déplait pas, même si, au bout du troisième titre, j’ai le sentiment d’entendre toujours le même morceau. Attention ! C’est hyper bien fait, et musicalement, le groupe assure. Tant au niveau des membres d’équipage, que de l’interprétation bouillonnante du “Kptn”, et le public, très sage au demeurant, apprécie largement le groupe. Ma femme, aime beaucoup, mais personnellement, je suis moins dithyrambique qu’elle.

KPTN M3MO @ le Brin de Zinc

Durant “Nautilus” et son refrain entêtant, MARIE accompagne le KPTN dans son chant.

Certains morceaux sont très rap mais grâce aux grosses guitares, et à la batterie puissante, ils passent bien dans le Brin de Zinc. Après une intro “Nouvelle vague” laissant le KPTN seul sur son looper, où le côté électro à tendance à me faire fuir et une fin un peu plus rock qui me fait re-tendre l’oreille, KPTN N3MO finit sur un triptyque plus métal. YANN, n’oubliant pas de remercier tout le monde, y compris le public.

KPTN M3MO @ le Brin de Zinc

Même si ce n’est pas trop mon truc, c’est une très bonne entame de concert avec certaines chansons plus intéressantes que d’autres à mon goût. Heureusement pour moi, le public est resté très sage. Pas de pogos, ni de stage-diving. Ouf. Lol. Les pirates ont bien chauffé le Brin de Zinc, qui semble n’attendre qu’une seule chose, les LOCOMUERTE !

Nous continuons de bavarder avec les copains en attendant la suite, pendant que d’autres vont se désaltérer. Peu de temps après, les Franciliens installent leur matériel, dont un support du pied de micro, scotché sur un coupe-coupe, non aiguisé (ce qui est rassurant), orné de crânes et qui fait son effet.

LOCOMUERTE @ le Brin de Zinc

Il ne va pas falloir attendre trop longtemps, puisque une heure et quart après le début de set de KPTN N3MO, soit moins d’une dizaine de minutes après la fin, LOCOMUERTE investit la scène. C’est FLORIAN « EL FLOCO » PONS, le marteleur en chef qui s’installe le premier, suivi par le riffeur RICHARD « EL MITCHO » VIEMONT et le furieux bassiste NICOLAS « NICO LOCO » HUSSARD.

Une intro mariachi retentit dans le BDZ et les premières notes de «Tiro Po Matar» démarrent sous un hurlement venu de nulle part. C’est le moment pour STEEVEN « EL TERMITO » CORSINI, le chanteur, de faire une entrée remarquée. Il est complètement survolté, prenant dès le début du titre le devant des planches. Et si seulement ce n’était que lui. Mais EL MITCHO et NICO LOCO ne tiennent pas non plus en place. Cette furie lancée par le premier titre, n’est pas prête de s’arrêter. Pour les photos, ça va être costaud. Lol.

EL TERMITO et son chant en Espagnol fait fureur dans le Brin de Zinc. Je me souviens de la première fois où je les ai vus au Rock ‘n’ Eat de Lyon, j’avais été intrigué par leur musique, mais très vite le son n’étant pas au rendez-vous, j’avais décroché. Ce soir, c’est complètement différent. Le son est aux petits oignons et j’accroche facilement à leur univers. NICO LOCO est très communicant avec des punchlines idéales pour chauffer le public.

Dès le second titre de ce soir « Pa mi gente », constatant que le public est toujours très sage, ce qui, vous vous en doutez, ne saurait durer, il décide de le séparer en deux et fonce d’un coup au travers pour se retrouver au fond de la salle. Complètement barjot ! Mais comment résister devant cet amas d’énergie que développent Los Chicanos de la muerte, en transformant le BDZ en véritable champ de bataille. Leur enthousiasme est hors norme. Les morceaux sont ré unificateurs, surtout quand ils décident de chauffer le Brin de Zinc à blanc notamment avec « La brigada de los muertos » et « Corazon ». Le public commence à se réveiller saisi par une puissance musicale et scénique qui rend hommage à l’héritage d’un groupe légendaire issu de Venice en Californie. Je parle bien sûr de SUICIDAL TENDENCIES.

LOCOMUERTE @ le Brin de Zinc

Le Crossover Thrash, Punk et Metal, “muy brutal” comme dit NICO, continue de mettre le feu aux poudres avec « Bandolero ». EL TERMITO est toujours en feu et son chant en espagnol apporte un petit côté festif très entraînant. Certes, il y a du growl et des voix harsh qui font un peu saigner les oreilles, mais l’énergie déployée par nos copains franciliens est tellement contagieuse qu’on y prête peu d’attention.

Après « Sangre por Sangre », l’ambiance continue de monter, comme une sauce pimentée mexicaine qui fait son effet une fois ingurgitée. La folie musicale communicative des LOCOMUERTE est déployée et le public devient de plus en plus incontrôlable. « Ronque » déclenche un circle pit de fous furieux et il est temps de faire un repli stratégique vers ma femme toujours sur le côté. Le concert continue d’être un rouleau compresseur de violence euphorisante. « Barrio » qui veut dire quartier en français fait monter EL TERMITO sur les retours qui hurle dans un mégaphone pendant que la fosse enchaîne les pogos. Mon repli stratégique était donc une bonne idée. lol.

Dans le public ça bouge beaucoup, mais sur scène, ce n’est pas mieux. NICO et EL MITCHO arpentent les planches de droite à gauche changeant de place toutes les trente secondes pendant qu’EL TERMITO continue de courir et de chanter comme un possédé dans son micro. Heureusement que EL FLOCO ne peut pas quitter ses fûts parce que sinon, je suis certain qu’il serait avec ses camarades en train de bouger de partout.

Pas de temps mort, pas de répit, les LOCOMUERTE continuent d’enflammer le Brin de Zinc avec « Mi Familia » en faisant monter les aficionados sur la scène. Il n’en faut pas plus pour que l’ambiance monte encore d’un cran. Le Brin de Zinc est littéralement en feu, tout le monde est à fond derrière les musiciens durant « En La Cala Muero ». Le public et le groupe sont en véritable communion.

LOCOMUERTE @ le Brin de Zinc

Il est l’heure du dernier titre, le frénétique “La Vida Loca”. Sur ce dernier morceau de la soirée, nous nous sommes tous accroupis, sans exception, pour mieux rebondir en folie. Mais ce n’est pas fini. En effet, à peine le morceau terminé, que devant l’insistance du public, les chicanos remettent le couvert avec le même titre, et ce coup-ci, avec carrément des crocodiles gonflables qui donnent lieu à un mémorable croco-slam-rodéo du public faisant un aller-retour complet de la scène au fond de la salle. Une des serveuses du BDZ s’en souviendra toute sa vie, puisqu’elle a eu droit à un retour en crocodile de la scène jusqu’au bar. Lol.

Une fois la photo finish prise, le groupe descend de scène pour discuter avec ses fans et les retrouver au stand de merch’. Mais quelle claque nous venons de prendre !

Personnellement, je suis content d’être toujours vivant et d’avoir assisté, une fois de plus, à une soirée complètement dingue. Si j’ai un conseil à vous donner c’est, si le Crossover Thrash, Punk et Metal, “muy brutal” ne vous fait pas peur, allez les voir, vous n’allez pas en revenir !

Archives : Chroniques Metal – Mai 2023

Label : Napalm Records

Sortie : 05 mai 2023

Coup de cœur W.T.R.

Fans de heavy metal, ressortez les vestes à patches, les bracelets à clous,  les filles de Burning Witches sont de retour pour leur 5e album studio !

Et clairement, elles ne sont pas là pour faire tapisserie, mais pour faire trembler les murs à coups de bon vieux heavy des familles… bien-sûr revu et corrigé en mode Burning Witches !

Du coup, on a droit à un vent de fraicheur dans le style. C’est certainement dû au fait que la voix grave et la voix aigüe de la chanteuse amène ça. Les morceaux sont très, très bons, bien construits et bigrement efficaces.

Heu,  comment je ne suis pas objectif quand il s’agit de groupes de filles ? Pas forcément faux. C’est vrai que personnellement j’aime beaucoup la majorité des groupes féminins. Mais ce n’est quand même pas de ma faute si c’est bien, non plus !

Et ce « Dark Tower » est excellent. Les refrains restent en tête longtemps,  les solos sont efficaces et j’adore la voix. L’ambiance est lourde et malsaine sur cet album. Bref, rien à jeter ! J’ai même du mal à arrêter de l’écouter… pour le plus grand plaisir de mes voisins qui m’encouragent en tapant au plafond, lol !! Alors bien-sûr, album coup de cœur !!!! 

Label : Frontiers Music

Sortie : 05 mai 2023

Coup de cœur Ti-Rickou

Yes, Winger est de retour, alléluia ! Oups, je m’égare. Mais bon quoi, Winger je suis fan ! En plus, il y a 4 membres du line-up original et un guitariste qui est là depuis pas mal de temps. En revanche, je pensais qu’ils avaient fait plus d’albums, moi. Ce n’est que leur 7e ! Pour un groupe qui a commencé dans les 80’s, ce n’est pas une grosse production.  Après, leur dernier album date de 2014 quand même…

Pour ceux qui ne connaissent pas le groupe, ils font dans du black pagan death mélodique, lol ! Evidement que non, sinon je ne serais pas là en train de les chroniquer !!

Donc Winger, c’est du hard-rock mélodique, tendance Fm (non chérie, pas tendance mou du genou !!), du hard-rock classieux… « Classieux pour vieux, oui ! ». Vous sentez le désespoir frappé à ma porte quand j’entends ma femme ? « Déjà, on ne dit pas vieux mais vintage. Et puis la mélodie, les beaux solo de guitare, les voix sublimes, une grosse prod’, ce n’est jamais has been. Surtout que là, cet album est sublime dans le style !

Après bien-sûr, il n’y a pas de gros riffs, de voix qui fait peur et c’est très bien pour moi, of course. Ce “Seven” ne fera pas tâche dans votre collection (et dans la mienne non plus !), loin de là. C’est donc un gros coup de cœur. Tiens, j’entends ma chérie qui couine…

Label : Napalm Records

Sortie : 12 mai 2023

Tiens, Dark Side Of the Moon… ce nom me parle…. Yes, c’est le nom d’un album des Flamands Roses ! Mais, quel est le rapport avec un album de rock prog’ et un groupe signé, de surcroît, chez Napalm Records ?!

Alors là, on est dans un groupe de metal, prog’, symphonique avec chanteuse et chanteur. Si, si ! Allo, on recherche Serge !!! Eh oui, il faut aimer le genre : deux voix et des voix lyriques. Après, c’est beau, bien fait, bien produit et agréable à écouter après une journée de merde. Au moins, on ne va pas s’énerver ni se fâcher avec les voisins.

Non chérie, ça ne veut pas dire que je n’ai rien à dire et que c’est chiant ! Disons qu’il faut être ouvert d’esprit, c’est tout. Arrête de dire que c’est dansant ! Et non, ce n’est pas la musique d’Harry Potter.

Bon, tu as gagné. J’ai fini l’écoute de toute façon. Dommage que tu n’aies pas aimé, je pensais te l’offrir en cadeau d’anniversaire ! Comment ? Napalm n’est plus ce qu’il était ? Ca c’est toi qui le dis, lol !  

Label : Napalm Records

Sortie : 12 mai 2023

Ah, ça c’est une vraie sortie Napalm Records ! Un groupe qui décape tes esgourdes gratos. Devildriverd, c’est un groupe qui n’est pas là pour enfiler des perles mais bien pour distribuer des baffes. Heu, ils n’ont pas l’air contents… Ca s’entend à la voix du chanteur !  

Comme vous l’aurez compris, je suis loin de ma zone de confort… enfin surtout vocalement ! Musicalement parlant, ça ne me déplaît pas mais la voix pour moi, c’est mega insupportable ! J’ai mal pour le chanteur. Il doit souffrir énormément. C’est limite cruel de le laisser continuer à avoir mal comme ça !

Bon, si vous êtes outrés par mon dialogue, que vous adorez les voix vomito, que vous trouvez que je suis trop vieux pour apprécier, bah foncez sur cette album. Quant à moi, je vais prendre deux Doliprane et me mettre un CD de Frontiers Music. Comment chérie ? C’est quoi ce groupe ? C’est vachement bien ? Voilà, quand je vous dis que les trucs violents à la maison c’est à ma femme !!

Label : Frontiers Music

Sortie : 12 mai 2023

Coup de cœur W.T.R

Ouah, les futures sorties de Frontiers pour ce mois de mai me font méchamment saliver ! AmStramGram, pic et pic… Et c’est finalement par le deuxième album de Circus of Rock que je commence mes chroniques.

J’ai beaucoup aimé le premier album des Finlandais, sauf que sur cet album-là, il y avait plein de super guests. Du coup, je me demande si sur ce « Lost Behind the Mask » je vais retrouver le même plaisir…

Ah, ils ont encore fait appel à des guests pour varier les plaisirs… Jeff Scott Soto, Mark Boals, Mr. Lordi, Rafael Castillo, Bernie Shaw, etc. En clair, sur chacun des 14 morceaux de l’album (13 plus 1 bonus), il y a un invité. Bon, par expérience, guest ne veut pas forcément dire gage d’un album fantastique… surtout qu’avec autant de styles différents, je pense qu’il va être difficile d’avoir un album homogène.

Allez, je me lance dans l’écoute. Déjà, la pochette est sublime. Ca commence bien. Et maintenant le contenu. Du hard-rock superbe, mélodique et classieux. Ils ont gagné le pari ! Contrairement à mes craintes, l’album est cohérent. Chaque invité amène son truc mais dans l’esprit voulu par le groupe. Bref, ça matche très fort !

J’ai du mal à choisir mes morceaux préférés. Je les aime tous ! C’est tout ce que j’aime, des mélodies superbes, des voix sublimes (même celle de Lordi, moi j’adore !), une grosse production, un son magnifique. Ona dans cet opus 14 morceaux de bonheur en barre !

Donc, il se classe en album coup de cœur W.T.R. et même en album du mois !

Label : Frontiers Music

Sortie : 12 mai 2023

Coup de cœur W.T.R.

Et voilà, ça continue ! Encore un groupe que je suis heureux de retrouver : HEAVENS EDGE, des Américains qui nous viennent de Philadelphie.

Le groupe s’est formé en 1987, une mauvaise période pour leur style avec l’arrivée du grunge qui allait pulvériser les espoirs de beaucoup de groupes talentueux qui officiaient dans du hard-rock classique ou du FM. Heavens Edge en faisait partie. Le groupe est poursuivi par la malchance. Ils signent chez Columbia Records mais, peu de temps après, un tireur fou entre dans le club où ils jouent et ouvre le feu au hasard, frappant le bassiste George G.G. Guidotti. G.G. est hospitalisé et il lui faudra des mois de rééducation pour se remettre sur pieds. Tout cela a bien évidement retardé le début de l’enregistrement de l’album. Finalement, c’est en 1989 qu’Heavens Edge enregistre enfin son premier album. Et c’est un gros succès.

Après, ça a été beaucoup plus compliqué et c’est dommage car lorsqu’on écoute ce « Get it right », on se dit qu’ils avaient et ont toujours un énorme potentiel. Leur hard FM est du même calibre que celui d’un Bon Jovi ou de Whitesnake et consorts. Les morceaux sont superbes. C’est juste beau.

Un CD à avoir dans sa collection et forcément, un album coup de cœur W.T.R.

Label : Frontiers Music

Sortie : 12 mai 2023

Coup de cœur W.T.R.

Heavy metal forever, ça pourrait être la devise des Screamachine ! Des mecs biberonnés à Judas Priest, Metallica, Savatage, Accept, etc.

Alors, même s’ils lui ont donné une touche de modernité, on sent bien les racines de ce groupe Italien, fer de lance de ce style de l’autre côté des Alpes. Frontiers a bien fait de les signer. C’est mélodique, puissant. Les morceaux régalent nos esgourdes de headbangers pendant les vacances au Camping des Flots Bleus.

Putain, ça fait du bien du heavy comme ça. Même mon copain Serge, allergique au metal italien, devrait secouer la tête en mode automatique. Ce deuxième album est le premier avec leur nouveau (jeune) guitariste prodige : Shredder Edoardo Taddei. Et putain, ça matche grave ! Allez les metalleux, on va chercher bonheur et on fonce s’acheter cet album ! Quand je vous disais que pour ce mois de mai, Frontiers a fait fort ! Forcément coup de cœur W.T.R.

Label : Autoproduit

Sortie : 17 mai 2023

EP Coup de cœur gros délire !!

Vous aimez les trucs bizarres, les vieux films d’horreur, les séries style Mercredi, les ambiances loufoque, le grand délire, les choses indéfinissables, bah avec ce EP de Tardigrade Inferno vous n’allez pas être déçus, leur univers est carrément barré, comme leur morceaux  d’ailleurs.

Alors bien sûr on adhère ou on déteste, pas de juste milieu, la voix est spéciale, leur style est spécial. Comment chérie, pas spécial, carrément disjoncté ?!! Heu, pas faux. Perso j’aime beaucoup et je trouve juste que 4 titres, c’est trop court.

A découvrir en écoutant très fort dans le noir, un soir de pleine lune. « Papa, j’ai cru voir une main marcher dans la maison… ». C’est normal ma fille, ce doit être La Chose !! EP coup de cœur, gros délire.

Label : Napalm Records

Sortie : 19 mai 2023

Album du mois, challenger pour le titre d’album de l’année !

C’est quoi cette pochette ? C’est quoi ce groupe ? Roadwolf, des Autrichiens qui font du heavy metal old school, ça m’intrigue grave. Alors, hyper espace Mr Spock !

Ouah, putain ça dépote grave ! Dès le premier morceau, je suis fan. Du  hard-rock, heavy 80 superbe avec des influences Judas Priest, Riot, Saxon, Ozzy, Dio, Maiden et consorts. Si, si, je ne déconne pas ; mes cheveux ont instantanément repoussés jusqu’au milieu de mon dos, je me retrouve en moule-burnes et cartouchière au Camping des Flots Bleu avec Gros Rougeot, j’ai les tympans fêlés et je headbangue comme un dingue !! Putain le second effet Kiss Cool !! La baffe grave !!  

C’est excellent, inspiré, nouveau et on s’en bat qu’ils n’aient pas inventé le style parce qu’ils lui donnent une seconde jeunesse. Heu non chérie, ce n’est pas trop fort…. Ah, il y a les murs qui tremblent et les voisins ont cru à un tremblement de terre ?!! Voilà, comme en 80, je vais avoir des rapports compliqués avec mes voisins, mdr.

Le mois de mai est encore loin à l’heure où j’écris cette chronique, mais je ne vois pas un autre album me mettre une baffe pareille, donc direct album du mois et album en piste pour être mon album de l’année ! Eh oui. Vous trouvez que j’en fais trop ? Eh bien foncez fissa sur cet album et venez me retrouver, bande de petits graisseux ! Long live Roadwolf !!!!

Label : Frontiers Music

Sortie : 19 mai 2023

Coup de cœur W.T.R.

Est-il encore nécessaire de présenter Neal Schon, le guitariste fondateur de Journey ? J’espère que non et que les lecteurs de W.T.R. connaissent bien-sûr ce groupe et ce putain de guitariste !

« Journey through Time » est un album live enregistré le 9 février 2018 à l’Independent de San Francisco. Le groupe s’est produit à guichets fermés lors d’un concert destiné à collecter des fonds pour les victimes des incendies ayant ravagé la North Bay de San Francisco en 2017. Le groupe a joué des titres couvrant l’ensemble de l’œuvre de Journey, se concentrant sur les années 70 avec leurs trois premiers albums, “Journey”, “Look Into The Future” et “Next”. Neal Son est accompagné de Greg Rolie (claviers), de Marco Mendoza (basse) , de Dean Castronovo (batterie) et de John Varn (claviers). Bref, rien que de joyeux inconnus, lol.

Alors pourquoi acheter ce live ? Facile. Une superbe set list, une mega interprétation, un mega son et bien-sûr des morceaux fabuleux. Sans compter qu’on a de véritables tueurs aux instruments. Et puis, c’est Neal Schon, voilà.

Je vous avais dit que j’étais fan de Journey, moi ?? Alors forcément, pour ce double album live, c’est un mega coup de cœur W.T.R. !!! Allez, je monte le volume et je relance le CD… again !!

Label : Golden Ivy Records

Sortie : 26 mai 2023

Cette chronique est pour les fans de blues et plus particulièrement de blues-rock à la Joe Bonamassa, Ana Popovic, Laura Cox et consorts. Ivy Gold joue un blues classieux. C’est mega beau, la voix est superbe, la guitare est superbe, les harmonies sont superbes…

Bref, tout est super… voire trop. C’est juste trop propre, les chœurs sont trop beaux, etc. C’est trop commercial pour moi. On ne sent pas la galère du joueur de blues, la traversée des Etats du Sud.

Comment chérie, c’est du blues pour bobo ?? Heu, je n’irais pas jusque-là quand même, mais c’est vrai qu’il manque un peu de pêche, de hargne, de…  « Couilles ! »…. Chérieeeeeeeeeeeeee !!!!!!!!!!!!

Label : Napalm Records

Sortie : 26 mai 2023

Ce sont mes voisins qui vont être heureux ! Je suis en train d’écouter Sirenia, du metal symphonique avec une chanteuse, ce style ils aiment ! Qu’est-ce qui me faire dire ça ? Ben ils ne tapent pas au plafond avec leur balai !

Je pense que ce onzième album ne va rien changer avec ce que le groupe faisait auparavant, pas de black metal qui tâche, pas de death qui arrache, juste du metal symphonique avec une putain de voix de mezzo soprano, celle de la chanteuse française Emmanuelle Zoldan.

Les morceaux sont magnifiques avec de grandes envolées de violons et une énergie qui te fait du bien. Un album qui devrait plaire aux fans du groupe et du style. En plus, la pochette est magnifique.

EXXCITE, le retour : Interview Vidéo

Avec la sortie du clip “One way Ticket” qui annonce un album prochain, il était temps pour W.T.R. d’aller prendre ou plutôt reprendre des nouvelles d’EXXCITE.

Et quoi de mieux qu’une petite interview entre deux concerts ?

Interview réalisée lors du PACK’O’FEST 2024